« Act or Ordinance – Geo III Regis chap VI – For regulating the fisheries in the River St. Lawrence, in the bays of Gaspé and Chaleurs, on the island of Bonaventure, and the opposite of Percé », Gazette de Québec, p. 5-6.
« À partir du milieu des années 1760, les marchands des îles anglo-normandes profitent de la Conquête anglaise du Canada et de leur connaissance du français pour échanger avec les pêcheurs acadiens établis sur le pourtour du Golfe du Saint-Laurent. La fin des hostilités de la guerre de l’Indépendance américaine amène le marchand jersiais Charles Robin, actif dans la Baie des Chaleurs dès les années 1760, à reprendre puis à ancrer solidement ses activités commerciales basées sur la morue séchée.
La Charles Robin and Company est mise sur pied à Paspébiac à l’été de 1783. Le lucratif système d’exploitation mis en place plus largement en Gaspésie par l’entreprise s’appuie sur un cycle d’endettement et de dépendance de la main-d’œuvre. Les embarcations, les équipements et le sel nécessaires à la production de la morue séchée sont d’abord fournis à crédit aux pêcheurs. La morue est échangée en fin de saison contre des marchandises de subsistance obtenues grâce à la vente par la compagnie des stocks obtenus sur les marchés internationaux.
L’entreprise sera en activité sous diverses formes jusqu’en 2004. »