Incendie de St. Hyacinthe – Les ruines [image fixe] / W. Scheuer
« Le 3 septembre 1876, vers 14 heures, un incendie se déclare dans une annexe adjacente aux locaux du journal Le Courrier de Saint-Hyacinthe. Le feu se propage rapidement d’un bâtiment à l’autre, alimenté par des constructions en bois et un vent puissant. Vers 16 heures, des pompiers arrivent en renfort de Montréal et parviennent à contrôler l’incendie à l’aide de pompes à vapeur. Magloire Blanchette, à l’origine de cet incendie volontaire, écopera de sept années de prison pour son crime.
Plus des deux tiers de la ville sont détruits. De 600 à 800 bâtiments sont brûlés, notamment des maisons, des édifices publics, des magasins et des manufactures. Dans les jours suivant l’incendie, les villes environnantes (Saint-Césaire, Sorel, Montréal, etc.) prêtent assistance aux sinistrés en leur acheminant des provisions, du bois et de l’argent.
Aux lendemains de la tragédie, les élus municipaux votent une nouvelle loi qui rend obligatoire l’installation de toitures métalliques, planifient l’élargissement des principales artères et dotent la ville de nouveau matériel pour lutter contre les incendies. L’incendie ralentit pour un temps la vie économique de la région, mais grâce à une reconstruction rapide, Saint-Hyacinthe devient la quatrième plus grande ville du Québec au tournant du XXe siècle. »